Le nombril ?? Drôle de débat philo !!!

Une fois encore, Madame Perrin nous a trouvé un sujet pas possible !
Bonne lecture !

[rouge]Quelques explications :[/rouge]

Le nombril est la trace du cordon ombilical qui nous relie quand on est petit à une adulte, à une « femme nourricière » comme nous le dit très justement Mohamed .

Le nourrisson a en effet un besoin VITAL de sa mère. TOUT ce dont il a besoin pour vivre et grandir lui est donné par intermédiaire du cordon ombilical.

Il y a donc une DÉPENDANCE TOTALE du petit vis-à-vis du grand, au moins quand on est nourrisson mais cela ne continue-t-il pas tout la vie ?

N’a-t-on pas toujours besoin de ce lien, n’a-t-on pas toujours besoin d’une personne plus grande que nous, pour nous faire grandir ?

Au moins jusque 18 ans disent certains. Et pour d’autres, toute la vie mais pas forcément nos parents parce que quand on sera vieux, ils ne seront plus là.

En effet, on aura TOUJOURS besoin d’être aimé et TOUJOURS besoin d’être guidé, conseillé, écouté.
Si nos parents sont au départ les personnes les mieux placées pour cela, il se peut que cette place et ce rôle soient pris par quelqu’un d’autre mais nous avons tous besoin de quelqu’un pour nous faire grandir.

Il se peut même qu’au fil du temps, tout en ayant toujours besoin d’un plus grand que soi, nous ayons aussi le rôle d’aider à faire grandir un plus petit que nous, par exemple nos petits frères et petites sœurs.

Le nombril est comme la cicatrice de notre dépendance aux autres, de ce besoin de l’autre, et cela est valable de la première seconde de notre vie à la dernière.

[fuchia]Pour aller un peu plus loin :[/fuchia]

Mais que faut-il faire lorsqu’on est petit pour accepter d’être aidé ?
écouter
apprendre
reproduire
faire confiance
→ OBEIR et même si cela nous embête sur le moment !

[bleu violet]Pour conclure et pour continuer de réfléchir :[/bleu violet]

« Obéir, c’est faire confiance.
Faire confiance, c’est écouter.
Écouter, c’est apprendre.
Apprendre, c’est grandir.
Grandir, c’est être davantage soi-même.
Etre soi-même, c’est être libre. »

Itep, Jacques Prévert de Chatenay-Malabry